La salle de réunion du ministère de l’Économie et des Finances a accueilli, ce mercredi 31 2juillet 2024, la douzième session du comité de pilotage du projet d’Appui à la C8ompétitivité de l’Économie Malienne (PACEM). La cérémonie d’ouverture a été présidée par le secrétaire général du ministère, M. Abdoulaye Traoré, en présence des membres du comité.
L’objectif de cette session était de faire le point sur l’état d’avancement des recommandations formulées lors de la onzième session, qui s’était tenue le 20 décembre 2023. Cette réunion visait spécifiquement à « analyser et évaluer les résultats de l’exécution du PACEM pour la période du 1er janvier au 30 juin 2024 ; partager les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des activités durant cette période afin de formuler des recommandations pertinentes pouvant résoudre ces difficultés ; et donner des orientations et conseils pour assurer la réalisation des objectifs globaux du projet, tout en échangeant sur diverses questions si nécessaire. »
Selon M. Abdoulaye Traoré, le constat global à l’issue de la dernière session en décembre était une performance insuffisante du projet. « Cette faible performance se tr8aduisait par un taux de décaissement annuel faible de 21,34 % en 2023, contre 19,70 % à la fin de l’année 2022, soit une progression annuelle de 1,64 %. Le taux global prévu pour fin 2024 est de 60,37 %, » a déclaré M. Traoré.
Pour tenter de corriger cette contre-performance, une projection optimiste de décaissement de 39,02 % à réaliser d’ici le 31 décembre 2024 a été validée. « Cela devrait permettre au projet d’atteindre un taux de décaissement global de 60,37 % d’ici fin 2024 », estime M. Traoré.
Il a également souligné que, à mi-parcours, c’est-à-dire au 30 juin 2024, l’objectif de 8décaissement pour l’année 2024 est sur une bonne trajectoire. À cette date, le taux de décaissement s’établit à 30,49 %, soit une progression de 9,15 % en six mois d’activité. « Si cette dynamique se maintient, le projet devrait atteindre sans grande difficulté l’objectif annuel de décaissement fixé à 39,02 % d’ici le 31 décembre 2024, surtout en tenant compte du niveau avancé des engagements en cours, » a-t-il ajouté.
Selon le Coordinateur du Projet, Sory Bamba, le PACEM se concentre sur la compétitivité de l’économie malienne, avec un accent particulier sur le secteur privé et, en particulier, sur l’élevage. « Nous mettrons en œuvre plusieurs initiatives dans ce secteur dans les prochains jours, notamment pour les abattoirs et d’autres infrastructures de l’élevage du pays. Nous souhaitons que la viande malienne puisse être exportée, ce qui nécessitera qu’elle réponde aux normes internationales, » a-t-il précisé.
M. Bamba a également mentionné que le projet avait rencontré des difficultés au début, mais que celles-ci étaient en cours de résolution. « D’ici la fin de l’année, les Maliens verront que ce projet a apporté des réponses à leurs problèmes, notamment pour le transport de la viande à Bamako. Des solutions alternatives sont en cours de mise en place, » a-t-il assuré.
Pour rappel, le projet est financé par la Banque Africaine de Développement (BAD) à hauteur de dix millions d’Unités de Compte (UC), soit environ 7 milliards six cent soixante-treize millions (7 673 000 000) de francs CFA, avec une contribution d’un million d’UC de l’État malien, soit environ sept cent soixante-sept millions (767 000 000) de francs CFA. Le projet 8prendra fin le 31 décembre 2024.
Ibrahim K. DJITTEYE