
Ce jeudi 7 août 2025, les membres du Conseil national de Transition (CNT) ont adopté, lors d’une session extraordinaire au Centre international de conférences de Bamako, le projet de loi portant sur la Charte nationale pour la paix et la réconciliation. Ainsi, cette plénière, présidée par le Général de corps d’armée Malick Diaw, constitue une étape décisive dans la quête de stabilité du pays.
En effet, après son adoption le 30 juillet dernier par le Conseil des Ministres, cette Charte représente un cadre normatif essentiel, profondément enraciné dans les valeurs culturelles et institutionnelles maliennes. En conséquence, elle vise à panser les blessures profondes issues des longues années de crises multiformes, tout en jetant les bases d’un Mali apaisé, uni et tourné vers l’avenir.
Par ailleurs, ce document, élaboré dans un esprit inclusif, comprend seize titres et cent six articles. Il aborde ainsi des thématiques majeures telles que la gouvernance, la justice, la jeunesse, la lutte contre la corruption, ainsi que la cohésion sociale. À cet égard, le Général Assimi Goïta, Président de la Transition, a qualifié cette Charte de véritable feuille de route pour la refondation d’un Mali fort, stable et solidaire.
En somme, l’adoption de cette Charte par le CNT ouvre la voie à la promulgation prochaine du texte par le Président de la Transition. Cela s’inscrit dans un objectif clair : restaurer la paix, renforcer la sécurité et consolider le vivre-ensemble à travers la réconciliation nationale.
MO.M. ACT / Rédaction / Fatoumata Togo Stagiaire