Dans une décision signée le 19 septembre 2024, le Gouverneur du District de Bamako a ordonné la fermeture de plusieurs marchés à bétail pour des raisons d’ordre public. Cette mesure, qui vise à renforcer la sécurité et l’organisation des échanges, touche plusieurs sites clés de la ville.
Les marchés à bétail suivants seront fermés : le marché à bétail de Lafiabougou Koda, le marché à bétail de Sabalibougou, le marché à bétail de Faladie Solola, le marché à bétail de Faladie Zone Aéroportuaire, le marché à bétail de Niamana, le marché à bétail de Djelibougou, et le marché à bétail de la Zone Industrielle.
Cette décision a été motivée par des préoccupations croissantes liées à la sécurité publique, ainsi qu’à la nécessité de mieux réguler le commerce des animaux dans la région.
Le gouverneur a également désigné plusieurs responsables pour superviser l’exécution de cette décision. Le Président de la Délégation Spéciale de la commune IV, ainsi que les maires des communes V et VI, seront chargés de veiller à la mise en œuvre de ces mesures, aux côtés des autorités policières et des services vétérinaires.
Cette annonce a suscité des réactions mitigées au sein de la population. Si certains saluent cette initiative comme un moyen d’améliorer la sécurité et l’hygiène dans les marchés, d’autres craigne8nt des répercussions économiques sur les éleveurs et les commerçants qui dépendent de ces marchés pour leurs revenus.
Le Gouverneur a assuré que des mesures seraient mises en place pour soutenir les acteurs concernés durant cette période de transition.
La décision sera enregistrée et communiquée dans les différentes communes du district afin d’assurer une bonne compréhension et une bonne application des mesures. Les autorités locales encouragent la population à rester informée et à respecter cette décision pour le bien-être de tous.
Dans les jours à venir, des réunions avec les parties prenantes devraient être organisées pour discuter des mesures d’accompagnement et de réorganisation du commerce animal dans le district de Bamako.
Ibrahim K. DJITTEYE