Transition politique : les partis historiques marginalisés dans une série à huis clos.
Depuis la mise en place de la Transition dirigée par le CNSP, les mouvements et partis politiques historiques du pays sont écartés des centres de décision. Une exclusion progressive qui transforme les acteurs de la démocratie en simples spectateurs.
La transition politique en cours se déroule comme une série soigneusement scénarisée. Les partis et mouvements politiques ayant porté la démocratie depuis 1992 sont systématiquement marginalisés. Des Assises nationales à la formation du Conseil National de la Transition (CNT), jusqu’à la composition de l’AIGE, les choix manquent de transparence et ignorent les recommandations de représentativité.
Les figures démocratiques sont utilisées pour affaiblir leurs pairs, puis écartées. Même l’opposition n’a pas été épargnée : l’ancien Premier ministre, issu de ses rangs, a été débarqué sans explication, après avoir donné des signaux d’ouverture.Cette transition semble donc moins orientée vers l’inclusion que vers un recentrage du pouvoir, au détriment de la mémoire politique collective.
Une dynamique qui interroge sur l’avenir du pluralisme et du dialogue politique dans le pays.
M.O.M-ACTU