Le Mali , à l’instar des autres pays du monde a célébré, le 03 mai dernier la 31e édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse. En marge de cette journée dédiée à la liberté de la presse, la Maison de la presse du Mali et ses partenaires célèbrent chaque année la Semaine nationale de la liberté de la presse (SENLIP). C’était à la Maison mère de la presse malienne sous la présidence du Chef de Cabinet du ministère de la Communication, M. Mohamed Ag Albachar en présence du président de la Maison de la presse, M. Bandiougou DANTÉ.
Au Mali, la Semaine nationale de la liberté de la presse a débuté le 03 mai dernier. Cet événement initié par la Maison de la presse du Mali en collaboration avec ses partenaires est célébré chaque année en marge de la Journée mondiale de la liberté de la presse. L’édition 2024 de la SENLIP a pour thème : « Rôle et place de la presse dans la construction de la concorde ».
Dans son allocution, le président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté a fait aperçu sur des évènements malheureux qui ont touché certains hommes des médias courant ces dernières années. Il s’agit entre autres des enlèvements et des assassinats de certains journalistes et animateurs maliens. D’aucuns sont aussi sont intimidés en longueur de journée.
Aussi, le Président Danté n’a pas manqué d’évoquer le désordre qui se trouve au sein de la corporation avec la venue depuis quelques années des maîtres des réseaux sociaux prétendant aussi être des journalistes. Ces nouveaux acteurs détenteurs des pages ne disposant d’aucune notion journalistique et violant les règles d’éthique et de déontologie du 4è pouvoir constituent un frein à la bonne pratique du métier de journaliste au Mali. Nonobstant ces embûches au sein de la corporation, M. Bandiougou DANTÉ exhorte les hommes des médias au professionnalisme et au respect des obligations quotidiennes.
Par ailleurs, M. Mohamed Ag Albachar, Chef de Cabinet du ministère de la Communication, représentant le chef du département a souligné qu’aujourd’hui plus que jamais, la presse demeure le moyen le plus puissant pour œuvrer à apaiser, à réconforter nos populations, pour contrer l’extrémisme violent et les conflits de toute nature », avant d’indiquer que la presse constitue une arme redoutable pour la démocratie et la transparence.
Faut-il rappeler que c’est en 1993, que l’Assemblée générale des Nations unies a proclamé le 03 mai de chaque année, la Journée mondiale de la liberté de presse a été instaure, suivant la recommandation adoptée lors de la 26e session de la Conférence générale de l’Unesco en 1991.Au Mali, la semaine nationale de la liberté de presse se poursuit jusqu’au 09 mai prochain. Durant toute la semaine des experts de la presse nationale animeront des panels qui rappellent le l’importance et la nécessité pour les médias de s’engager dans la préservation de l’environnement.
Ibrahim K. DJITTEYE