Le 19 août 2025, à partir de 7h40, des sources proches du dossier ont rapporté que Choguel Kokala Maïga, l’ancien Premier ministre, ainsi que plusieurs responsables de la Primature, ont été convoqués à la Cour Suprême. Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une enquête portant sur la gestion financière de la Primature pour les exercices 2021 à 2024.
En effet, neuf individus, dont le directeur de cabinet de Maïga, Issiaka Amadou Sangaré, ainsi que le Directeur des Finances et du Matériel et le Régisseur, ont été entendus par le Pôle national économique et financier. Ces personnalités sont actuellement en garde à vue depuis la semaine dernière, et leur transfert à la Cour Suprême ce matin marque une étape cruciale dans la procédure.
Les allégations qui pèsent sur ces responsables incluent des soupçons d’atteinte aux biens publics, ainsi que des actes de faux et usage de faux. Il est essentiel de noter que la qualification des infractions et l’établissement des responsabilités relèvent exclusivement de la justice.
À ce stade, plusieurs interrogations demeurent. La procédure pourrait-elle aboutir à une mise en examen formelle ? Quelles en seraient les implications pour l’ancien Premier ministre et ses co-inculpés en cas de renvoi devant une juridiction compétente ? De plus, il est légitime de se demander quels scénarios se dessinent pour la suite de l’enquête : une mise en liberté, une prolongation de la garde à vue, ou l’ouverture d’une instruction judiciaire ?
Il est important de rappeler que toute personne mise en cause bénéficie de la présomption d’innocence tant qu’aucune décision judiciaire définitive n’a été rendue. Cette affaire, qui suscite un vif intérêt au sein de l’opinion publique, reste en cours, et de nouvelles informations sont attendues pour éclairer l’évolution des procédures.
M.O.M ACTU/ Rédaction
