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Mali : Les “soirées Dior” désormais interdites à Bamako

Par Garibou TOGO
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Le Gouvernement malien vient d’interdire les fameuses “soirées Dior”, une nouvelle tendance festive qui fait fureur dans les pays voisins, notamment en Guinée, au Sénégal et en Côte d’Ivoire, et qui tentait de s’implanter à Bamako.Qu’est-ce qu’une “soirée Dior” ?Contrairement à ce que laisse penser son appellation, la “soirée Boubou Dior”, encore appelée “boubou party”, n’a aucun lien avec la célèbre marque française Dior. Il s’agit de fêtes exclusivement féminines, organisées à l’occasion d’anniversaires, de mariages ou simplement pour se divertir.Les participantes y portent des tissus traditionnels de grande qualité, appelés “Boubou Dior”, réputés pour leur élégance et leurs motifs multicolores. Ces événements se déroulent dans des appartements soigneusement décorés, autour d’un buffet à volonté. Les invitées se filment en dansant, parfois de manière jugée “obscène”, puis partagent leurs vidéos sur TikTok et d’autres réseaux sociaux.Depuis quelques jours, la controverse enflamme les réseaux sociaux. Pour les uns, ces soirées portent atteinte aux bonnes mœurs et encourageraient, selon certains, des pratiques contraires aux valeurs sociales et religieuses. Pour les autres, il s’agit simplement d’une célébration de la culture africaine et d’une mise en valeur de la tenue traditionnelle.Face à cette polémique, le Gouvernorat du district de Bamako a pris une décision ferme. Dans son arrêté n°2025-1579, rendu publique ce lundi 8 septembre 2025, il annonce l’interdiction des “soirées Dior” et de toute pratique assimilée jugée contraire aux bonnes mœurs sur toute l’étendue de territoire du District de Bamako.Pour la circonstance, l’article 1er du communiqué stipule : « Sont interdites, pour des raisons d’ordre public, les manifestations publiques dites ‘soirées Dior’ et les pratiques assimilées contraires aux bonnes mœurs sur toute l’étendue du territoire du district de Bamako. » Alors l’article 2 précise que : « Tout contrevenant à la présente mesure sera sanctionné conformément aux lois et règlements en vigueur. » Enfin, l’article 3 confie l’exécution de cette décision aux sous-préfets, maires, délégations spéciales, services de police et autorités locales compétentes.

Garibou TOGO, stagiaire

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