Le Ministère de l’Éducation nationale du Mali a publié un communiqué en date du 18 août 2024, dans lequel le ministre de l’Éducation nationale a exprimé sa profonde consternation8 suite à l’assassinat tragique de deux enseignants du Centre d’Animation pédagogique (CAP) de Niafunké. Les victimes, Bokary Kisso Bokoum, Directeur d’école à Arabebe, et Ousmane A. Daou, Directeur d’école à Goundam Teskel (également appelé Petit Goundam), ont été enlevées par des hommes armés non identifiés le 15 août 2024 aux environs de 22 heures, dans la localité d’Arabebe.
Leurs corps sans vie ont été découverts le samedi 17 août 2024, plongeant la communauté éducative et toute la région de Niafunké dans une profonde douleur. Ces deux éducateurs étaient connus pour leur dévouement à l’enseignement et pour leur engagement envers l’éducation des enfants dans cette zone souvent exposée à l’insécurité.
Dans son communiqué, le ministre de l’Éducation nationale a fermement condamné cet acte odieux et barbare. Il a souligné que l’assassinat de ces deux enseignants constitue non seulement une attaque contre des individus dévoués à leur mission, mais aussi une attaque contre l’ensemble du système éducatif du pays. Cet événement tragique vient rappeler une fois de plus les défis sécuritaires auxquels sont confrontés les enseignants, en particulier dans les régions du nord du Mali, où les groupes armés sévissent depuis des années, mettant en péril l’éducation et l’avenir de milliers d’enfants.
Le ministre a également exprimé sa vive compassion et ses condoléances les plus sincères aux familles des victimes, aux collègues enseignants, ainsi qu’à toute la communauté éducative de Niafunké. Il a tenu à saluer la mémoire des défunts, rappelant leur engagement sans faille pour l’éducation dans des conditions souvent difficiles et précaires.
Enfin, le ministre a prié pour le repos éternel des deux enseignants et a réitéré l’engagement du gouvernement à poursuivre la lutte contre l’insécurité qui menace les acteurs de l’éducation dans ces régions. Il a également appelé à une action concertée des autorités compétentes pour traduire en justice les auteurs de ces crimes, et à renforcer les mesures de protection pour les enseignants et autres personnels éducatifs exerçant dans des zones à risque.
Cet acte ignoble rappelle l’importance cruciale de garantir un environnement sécurisé pour tous les acteurs de l’éducation, afin que l’école puisse continuer à jouer son rôle central dans la construction de la paix et du développement au Mali.
Ibrahim K. DJITTEYE