Le pari de l’organisation gagné par la tutelle !
Du 24 au 27 juin 2024 se sont déroulées les épreuves du Baccalauréat malien de l’année scolaire 2023-2024, dans les différents centres d’examens sur le territoire national. L’événement a été globalement tenu dans le calme selon la volonté des plus hautes autorités notamment celle en charge de l’éducation qui avait mis en place des dispositifs nécessaires à la circonstance.
Le diplôme du baccalauréat boucle les études secondaires générales et ouvre la voie à des études supérieures. Les admis de toutes séries confondues ont, selon leur moyen ont la possibilité de poursuivre les études à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. C’est pourquoi son organisation doit se faire avec plus de rigueur et de sérénité pour permettre non seulement aux méritants de passer, par leur effort personnel, mais de leur faciliter la poursuite des études universitaires, qui exigent d’eux de la maturité et de responsabilité. Si le Mali était, jadis, une référence dans cette épreuve, on pouvait se demander dans un passé récent où était passée cette exemplarité à cause des fuites, de marchandage de sujets et des fraudes organisées à ciel ouvert. Chacun cherchait à tirer son profit en faisant fi des préjudices que son comportement pouvait causer à l’image du pays en général et l’avenir de l’enfant en particulier. Mais avec les autorités actuelles, cette pratique déshonorante semble appartenir au passé. Les dispositions prises contre la tricherie permettent de la tenue de l’examen qui répond aux normes des pays de la sous-région en terme de qualité.
Redorer l’image du Baccalauréat Malien
Les autorités de la Transition, depuis deux ans sont dans la dynamique d’empêcher la fraude sous toutes ses formes et tout autre acte pouvant ternir l’image des examens au Mali. Parmi les mesures fortes, l’interdiction de publication de sujet sur les réseaux sociaux avant et pendant le déroulement des épreuves, l’interdiction de tout objet numérique dans la salle. L’application stricte des règles à la matière et surtout la sanction contre les fraudeurs ont minimisé les pratiques de sabotages au cours de cet examen. Avec comme slogan « je suis candidat je m’oppose à la fraude », lancé par le ministre de l’éducation Dr Amadou Sy Savane lors de l’ouverture de l’organisation des examens, il s’agissait de relever le défi d’organisation, en luttant efficacement contre la fraude afin de redorer l’image du Baccalauréat Malien qui se mérite désormais. Il faut citer à la clef les campagnes de sensibilisation sur les dangers de la fraude et les sanctions qui s’en suivent, comme source de réussite de cette Session déroulée dans la plus grande sérénité avec très peu de cas d’irrégularités et d’incidents signalées selon les premiers constats. Et les futurs détenteurs pourront s’en glorifier
Hamidou DIAH