L’Argentine fâche la France
Dans la foulée de la célébration de leur sacre au Copa America, les joueurs d’Argentine se sont rendus coupables des chants jugés racistes contre les Français. Un acte dénoncé par la Fédération française de football qui a décidé de porter plainte devant les instances du football mondial.
« Le sport c’est le fair-play et non la guerre », chante Askia Modibo, artiste chanteur malien qui donne ainsi un message fort de paix et d’union que doit incarner le sport dans toutes ses dimensions. Cela veut dire que l’esprit sportif, même en dehors des terrains, doit rester vivant. Mais hélas ! la réalité est souvent tout autre, à cause des querelles politiques et diplomatiques qui transforment le sport en une machine de vengeance, de provocation ou de chantage. Comme le ballon rond ne connait de couleurs, le sport est sans aucun doute un facteur de cohésion et de communion.
Le Noir toujours victime
Malgré cette opportunité de rassemblement des peuples, la discrimination raciale demeure un obstacle majeur à la promotion des valeurs sportives, de paix et de connexion entre les différentes couleurs. Et la première cible de cette triste réalité est le Noir, victime des chants racistes ou d’autres actes discriminatoires lors des matchs, des célébrations, voire en dehors des stades. En effet, à la suite de leur sacre à la COPA AMERICA, les joueurs argentins s’en ont pris à la France qu’ils qualifient «Des Européens colonisateurs ». Dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, certains vont plus loin en dénonçant la composition de l’équipe française de football « ils jouent pour la France mais viennent tous d’Angola, c’est bien ils savent courir, ce sont les Trans… », chantent les joueurs de l’Albiceleste, championne de l’Amérique du Sud. La chanson qui indigne l’opinion française a été relayée par des médias français. La discrimination raciale est un mal qu’il faut bannir du sport qui se veut inclusive. Nous interpellons les grands décideurs du sport mondial, notamment la FIFA, à prendre des mesures idoines contre les fautifs.
Broulaye Koné
