ET SI LA TROISIÈME GUERRE MONDIALE ÉTAIT DÉJÀ EN COURS ?
Par la rédaction de Mali Ondes Médias
Depuis 2022, l’« opération spéciale » lancée par la Russie contre l’Ukraine a été décrite par Moscou comme un conflit régional. Pourtant, les faits révèlent une réalité plus large : une guerre de procuration à l’échelle mondiale. Derrière la ligne de front ukrainienne, c’est bien l’OTAN qui affronte indirectement la Russie, en armant, finançant et formant les forces ukrainiennes. Depuis 2023, cette confrontation a évolué, redéfinissant les équilibres géopolitiques de la planète.
Le retour des blocs
À l’image de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, le monde se polarise en alliances militaires et idéologiques. D’un côté, les puissances occidentales regroupées autour de l’OTAN et des États-Unis. De l’autre, un bloc russo-chinois renforcé par des partenaires stratégiques au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie.
En Syrie : un théâtre oublié, une guerre persistante
La Syrie, longtemps au cœur de l’actualité, est aujourd’hui reléguée aux marges de l’attention médiatique. Pourtant, le terrain reste actif. L’OTAN et ses alliés soutiennent des groupes opposés au régime de Bachar al-Assad, soutenu par Moscou et Téhéran. La domination occidentale sur ce front affaiblit l’influence russe au Moyen-Orient, tout en étendant l’ombre de l’Alliance atlantique sur cette zone stratégique.
L’Afrique : un nouveau front de guerre hybride
Sur le continent africain, l’instabilité politique et sécuritaire sert désormais d’extension aux rivalités globales. Le Mali et les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) affrontent des groupes terroristes armés que certains experts soupçonnent d’être appuyés, directement ou indirectement, par des réseaux liés à des intérêts étrangers. Des observateurs évoquent l’ombre d’une « procuration otanienne » dans certaines opérations, visant à affaiblir les forces souverainistes soutenues par la Russie ou la Chine. L’Afrique devient ainsi un terrain de manœuvres où s’affrontent, sans déclaration officielle, les logiques de guerre des grandes puissances.
Israël-Iran : vers le point de rupture ?
En 2025, un nouveau front s’ouvre : Israël frappe l’Iran, officiellement pour empêcher le développement de l’arme nucléaire. Officieusement, il s’agirait d’une action menée par procuration pour les États-Unis et l’OTAN, qui redoutent la montée en puissance du bloc irano-russo-chinois. Cette escalade laisse présager un affrontement direct entre les puissances militaires du monde, d’autant plus que Téhéran bénéficie du soutien affiché de Moscou et de Pékin.
Le spectre de la guerre totale
Les alliances se forment, les sanctions se croisent, les cyberattaques se multiplient, les fronts s’étendent. Et le monde s’interroge : sommes-nous déjà dans une troisième guerre mondiale non déclarée ? Une guerre sans Hiroshima, mais avec des drones, des satellites, des réseaux sociaux et des tranchées numériques. Une guerre sans déclaration formelle, mais avec des morts bien réels.