Yves Bissouma, l’international malien évoluant au poste de milieu de terrain pour Tottenham Hotspur, se retrouve au centre d’une controverse après la diffusion d’une vidéo le montrant en train d’inhaler du protoxyde d’azote, communément appelé « gaz hilarant ». Cette séquence, capturée avant le coup d’envoi de la nouvelle saison, a été partagée sur les réseaux sociaux par le joueur lui-même, plus précisément sur Snapchat, après une soirée manifestement arrosée.
Ce geste pourrait avoir de lourdes conséquences pour le footballeur de 27 ans. En effet, depuis l’année dernière, la possession de protoxyde d’azote à des fins récréatives est interdite en Angleterre. Les contrevenants risquent des sanctions sévères, pouvant aller jusqu’à deux ans de prison. Dans ce contexte, le club de Tottenham a rapidement réagi en annonçant l’ouverture d’une enquête interne pour faire la lumière sur cette affaire.
Conscient de la gravité de son comportement, Yves Bissouma a publié des excuses publiques, reconnaissant un « grave manque de jugemen8t » et admettant les risques sanitaires associés à l’inhalation de ce gaz. Cette attitude réfléchie n’a cependant pas dissipé les interrogations sur l’impact de cet incident sur la carrière de ce joueur talentueux, tant sur le plan sportif que juridique.
Sur le terrain, Bissouma est considéré comme l’un des milieux de terrain les plus prometteurs de sa génération, ayant fait ses preuves en Premier League avec une régularité exemplaire. Toutefois, cet écart de conduite pourrait ternir son image et, potentiellement, compromettre son avenir avec Tottenham, ainsi que ses aspirations au sein de l’équipe nationale malienne. L’incertitude plane désormais sur les suites de cette affaire, qui pourrait bien marquer un tournant décisif dans la carrière de Bissouma.
Face à la pression médiatique et à l’enquête en cours, il reste à voir si Bissouma parviendra à regagner la confiance de ses supporters et de son club, ou si cet incident signera un revers difficile à surmonter pour le milieu de terrain malien.
Ibrahim K. DJITTEYE