Le mois de septembre a été marqué par une intensification des violences, avec 13 attaques directes et 9 incidents liés à des engins explosifs improvisés (EEI). Malgré ces défis, les Forces armées maliennes (FAMa) conservent le contrôle de la situation sur le terrain. L’événement le plus préoccupant fut la double attaque du 17 septembre contre l’École de gendarmerie de Faladiè et la zone nord-est de l’aéroport international Modibo Keita.
Lors d’une conférence de presse, le colonel-major Souleymane Dembélé, porte-parole de la Direction de l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa), a annoncé que les FAMa avaient neutralisé 27 terroristes et interpellé une soixantaine de suspects. Il a dressé un tableau des opérations menées et évalué la situation sécuritaire dans le pays, en mettant l’accent sur les efforts de la Force conjointe de la Confédération des États du Sahel.
Dembélé a signalé que les groupes armés terroristes (GAT) cherchent à profiter de la saison des pluies, rendant difficile le déploiement des forces. Cette situation pourrait leur permettre d’étendre leurs activités. Il a toutefois souligné la réactivité des FAMa face à une affluence de personnes vers Bamako pour diverses raisons, notant que, malgré des défis, les forces ont rapidement maîtrisé les situations critiques.
Le mois dernier, plusieurs localités, dont Cinzana-gare, Léré, et Bandiagara, ont été touchées par des attaques. Dans le sud et l’est, des actions terroristes ont également eu lieu à Monzombougou et dans la région de Gao.
Concernant la région de Kidal, Dembélé a rassuré que la situation y reste sous contrôle. Il a également mentionné une mission de routine effectuée du 29 septembre au 9 octobre à Tinzawatène, où les corps de militaires tombés lors d’une embuscade en juillet ont été récupérés et inhumés avec les honneurs.
En résumé, malgré une période difficile, les FAMa continuent de faire face aux défis sécuritaires avec détermination, visant à assurer la paix et la sécurité au Mali.
Ibrahim K DJITTEYE