Le 16 septembre 2024, la Confédération des États du Sahel (AES) a célébré la première année de la signature de la Charte du Liptako-Gourma, marquant la création de cette nouvelle alliance entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Cette date historique a coïncidé avec la première réunion des ministres des Affaires étrangères de l’AES, organisée à Bamako sous la présidence de Son Excellence Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République du Mali.
Lors de la cérémonie d’ouverture, Son Excellence Karamoko Jean Marie Traoré du Burkina Faso, Abdoulaye Diop du Mali, et Bakary Yaou Sangaré du Niger ont unanimement salué le leadership de leurs chefs d’État respectifs. Les ministres ont souligné que la Confédération des États du Sahel, fondée le 6 juillet 2024 à Niamey, incarne l’engagement panafricain des dirigeants des trois pays pour l’intégration socio-économique et la prospérité partagée dans l’espace de l’AES.
Le président de la Confédération, Son Excellence Le Colonel Assimi Goïta, a marqué l’occasion avec des annonces fortes, réaffirmant la vision de la Confédération pour l’intégration continue des trois pays, avec pour objectif ultime la création d’une Fédération unissant le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Au cours de leurs discussions, les ministres ont réitéré leur engagement à mettre en œuvre les décisions du Sommet de Niamey. Ils ont également dénoncé l’ingérence de certaines puissances étrangères, en particulier le soutien revendiqué de l’Ukraine aux groupes terroristes responsables de l’attaque contre la localité de Tinzawatène, au Mali.
Les discussions ont aussi permis de définir un cadre de coordination de l’action diplomatique de la Confédération et d’identifier les mesures nécessaires pour l’exécution de la Feuille de route diplomatique de l’AES – AN I.
Cette première réunion a ainsi marqué une étape importante dans la consolidation de la Confédération des États du Sahel et dans leur lutte conjointe contre le terrorisme, tout en renforçant leur ambition d’une intégration régionale durable.
Ibrahim K DJITTEYE
