Préavis de grève du SYNABEF et les revendications mentionnées dans le document :—Le SYNABEF annonce une grève de 72 heures pour défendre les droits des travailleurs
Le Syndicat National des Banques, Assurances, Établissements Financiers et Commerces du Mali (SYNABEF) a déposé un préavis de grève de 72 heures, prévu du 17 au 19 avril 2025. Ce mouvement vise à protester contre plusieurs atteintes aux droits des travailleurs et à exiger des solutions aux revendications syndicales restées sans réponse.Dans un communiqué officiel, le SYNABEF rappelle les nombreuses démarches engagées pour un climat social apaisé, restées infructueuses.
La décision de grève découle de la résolution adoptée lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 13 mars 2025, soulignant la nécessité d’une mobilisation forte pour faire valoir les droits des employés du secteur.Des revendications multiples et urgentesLe syndicat réclame, entre autres :La réintégration immédiate et le rappel des salaires des travailleurs injustement licenciés, notamment chez UBIPHARM, PETRO BAMA, BARAKA PETROLEUM, SANKE et SHELL TABAKOTO.L’abandon des poursuites contre deux employés d’ECOBANK Mali, poursuivis malgré leur respect des réglementations bancaires.La signature de la Convention Collective de l’AREPHARM et du secteur des commerces.L’élargissement des primes de caisses pour les employés de PMU Mali et la mise en œuvre du protocole d’accord du 31 décembre 2024.
Le remboursement des pertes financières supportées par les gérants de stations-services durant leur période de gérance.Le retour du secrétaire syndical de STAR-OIL, licencié sur la base d’une plainte infondée d’un client.Un appel à la mobilisationLe SYNABEF insiste sur le fait que la grève restera en vigueur jusqu’à la satisfaction totale de ces revendications.
Il appelle tous les travailleurs des secteurs concernés à se mobiliser pour faire entendre leur voix.Cette grève de trois jours pourrait entraîner des perturbations significatives dans les secteurs bancaires, financiers et commerciaux du pays. Les autorités et les employeurs sont donc invités à réagir rapidement pour éviter un durcissement du mouvement.
