La 14e session du dialogue politique entre le Burkina Faso et l’Union européenne et ses États membres s’est ouverte, ce vendredi 19 novembre 2021 à Ouagadougou, sous la coprésidence du ministre des affaires étrangères, Alpha Barry et le chef de la Délégation de l’Union européenne, Wolfram Vetter.
Au cours de cette rencontre, les différentes parties évalueront l’état de leur coopération et échangeront sur les grandes questions d’intérêt commun comme la situation sécuritaire, politique, humanitaire, de développement, de la décentralisation, de la présence de l’Etat et des services de base dans les zones fragiles.
Ce dialogue politique s’inscrit en droite ligne des dispositions de l’article 8 de l’Accord de partenariat entre les États membres du Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (APC), d’une part, et la Communauté européenne et ses États membres, d’autre part signé à Cotonou, le 23 juin 2000, et qui recommande la tenue régulière d’une telle concertation conduisant à des engagements mutuels.
Selon le ministre Alpha Barry, un accord paraphé le 3 décembre 2020, succédera à l’accord dit de Cotonou. Ce nouvel accord qui sera présenté à cette 14e session « élargit les domaines de notre coopération, sa portée et l’ampleur des ambitions de l’Union européenne et des États ACP en vue de mieux relever les défis actuels et à venir. Je suis convaincu que cet accord qui sera bientôt signé, participera au renforcement de notre coopération et constituera un tremplin pour la promotion du développement économique et social des pays ACP », a déclaré le ministre burkinabè des Affaires étrangères.
« Nous sommes là à vos côtés. Nous restons mobilisés pour soutenir votre pays dans la voie de la stabilité et du développement. L’Union européenne est disposée à approfondir la coopération dans le domaine de la sécurité », a laissé entendre le chef de la Délégation de l’Union européenne, Wolfram Vetter. Actualité sécuritaire oblige, il a demandé à l’assistance d’observer une minute de silence en mémoire des victimes de l’attaque d’Inata qui a fait, selon le dernier bilan du gouvernement, 56 morts.
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