Mercredi 17 novembre, au moins 15 manifestants ont été tués par balle lors de manifestations à Khartoum contre le coup d’État militaire du général al-Burhan. De source médicale pro-démocratie, on déplore aussi des « dizaines de blessés », dont plusieurs « grièvement ». Les forces de sécurité assurent néanmoins ne pas tirer à balle réelle.
Le dernier bilan fait d’ores et déjà de ce mercredi la journée la plus meurtrière depuis le coup d’État du 25 octobre. Un bilan encore provisoire. À l’hôpital Royal Care, dans la soirée, on recensait au moins 15 morts dont une grande partie par balle. Le Royal Care s’apprêtait à accueillir des patients en provenance du quartier Bourri, dont l’hôpital était débordé par l’afflux de blessés.
À l’extérieur, un manifestant, le t-shirt encore maculé de sang, racontait avoir conduit à l’hôpital, à moto, un jeune de 23 ans blessé à la jambe par un tir à balle réelle alors qu’il manifestait au milieu d’une foule pacifique d’hommes et de femmes de tous les âges.
Source : RFI