Alors que Donald Trump refuse toujours de concéder sa défaite, plus d’une semaine après les élections aux États-Unis, le président élu Joe Biden a accéléré le processus de transition en dévoilant l’identité de son futur chef de cabinet à la Maison Blanche.
Joe Biden presse le pas dans la transition alors que Donald Trump ne concède toujours pas sa défaite. Le président américain élu a choisi dans la nuit du mercredi 11 au jeudi 12 novembre un démocrate chevronné pour être son chef de cabinet à la Maison Blanche : Ron Klain.
Le démocrate, qui doit prendre ses fonctions le 20 janvier, procède ainsi à sa toute première nomination, annoncée dans un communiqué par l’équipe de la transition présidentielle Biden-Harris.
« L’expérience longue et diversifiée de Ron Klain et sa capacité à travailler avec des gens de tous les horizons politiques sont précisément ce dont j’ai besoin pour un chef de cabinet de la Maison Blanche alors que nous sommes confrontés à ce moment de crise et rassemblons à nouveau notre pays », a déclaré le président élu.
« Ron a été d’une valeur inestimable pour moi au cours des nombreuses années où nous avons travaillé ensemble », a ajouté Joe Biden à propos de celui qui fut son premier chef de cabinet lorsqu’il était vice-président, à partir de 2009.
Ron Klain, 59 ans, a également travaillé avec Joe Biden lorsqu’il était président du Comité judiciaire du Sénat. Il a ensuite été le chef de cabinet du vice-président Al Gore. Sous la présidence de Barack Obama, il a coordonné la réponse de la Maison Blanche à la crise Ebola en 2014.
Ron Klain a assuré que c’était « l’honneur d’une vie » d’être nommé à ce poste. « J’ai hâte de les aider, lui et la vice-présidente élue, à rassembler une équipe talentueuse et diversifiée pour travailler à la Maison Blanche, pour nous atteler à leur ambitieux programme de changement, et chercher à combler les divisions dans notre pays », a-t-il ajouté.
Le choix de cet homme a suscité les éloges des démocrates, comme la sénatrice Elizabeth Warren, qui a qualifié la désignation de Ron Klain de « super choix » parce qu’il « comprend l’ampleur de la crise sanitaire et économique et il a l’expérience pour diriger cette prochaine administration ».